Tu es ce(tte) collègue irritable face à qui tout le monde marche sur des œufs ? De la fumée sort de tes oreilles plus vite que du couvercle d’une cocotte-minute ? Ces 4 principes t’aideront à être moins impulsif(-ve). La maîtrise de soi, ça s’apprend !
Nous ne pouvons (et ne devons) pas tous être des moines zen. Certaines personnes ont le sang plus chaud ou s’enflamment plus vite que d’autres. Ce sont parfois de beaux traits de caractère – comme un sens de la justice exacerbé ou un grand sens des responsabilités – qui nous font réagir vivement. Mais un collègue colérique reste un inconvénient. Sortir de tes gonds ou partir fâché pendant un conflit ? À éviter à tout prix dans un contexte professionnel ! Que faire si tu es soupe au lait de nature ? Teste ces 4 conseils.
1. Pense à 2047
Comme tu as un caractère explosif, tu vis beaucoup dans le présent. Comme tu te sens irrité(e) maintenant, tu veux réagir maintenant. Quand quelqu’un appuie pour ainsi dire sur le bon bouton, tu démarres au quart de tour, rien à faire. Ou si ? Pas facile de réprimer tes élans, mais c’est possible, notamment en réfléchissant sur le long terme. Prends calmement quelques grandes inspirations et pense à 2047. Imagine-toi aussi réellement que possible en homme ou femme de 50 ans. Où veux-tu être d’ici là ? Que veux-tu atteindre ? Et, en vue de cette image du futur, est-il vraiment nécessaire de dire aujourd’hui ses quatre vérités à ton boss ? Ou est-il préférable de ne pas exacerber le conflit, histoire de garder ce job encore quelques années ?
2. Fais-le pour toi
Tu es le (la) seul(e) à pouvoir lâcher un peu de lest. Personne ne peut t’aider à être davantage maître de toi-même. Tout est dit dans le mot ‘maîtrise de soi’... Le secret consiste à le vouloir suffisamment fort. Cette tape sur l’épaule de la part de ton boss, qui a vu à quel point tu as été mis(e) à l’épreuve mais que tu es resté(e) calme ? La déception dans les yeux de ton collègue, qui a voulu te rendre dingue mais n’y est pas parvenu ? C’est très bien, mais ce n’est pas pour cela que tu le fais. Tu restes calme et évites des scènes pour toi-même. Parce que tu sais que les fauteurs de trouble s’attirent surtout des ennuis.
3. Laisse l’ours brun chasser l’éléphant rose
Il y aura toujours des frictions entre collègues. Mais quelle attention y accorder ? C’est toute la question ! C’est comme avec cet éléphant rose. Si tu essaies de ne pas penser à quelque chose de voyant, comme un éléphant rose, ou au fait qu’Eric te pique toujours ta place de parking ou que Tess te coupe toujours la parole… tu ne fais rien d’autre que d’y penser. Si tu décides délibérément de penser à un ours brun ou au fait que le soleil brille ou que tu peux aussi discuter avec Anissa... cela détourne ton attention et cet éléphant rose (ce quoi ?) disparaît.
4. Un petit péché de temps en temps
Personne n’a une volonté de fer 52 semaines par an, 7 jours sur 7 et 24 heures sur 24. Si tu veux tenir le coup longtemps, tu dois pouvoir faire un écart de temps à autre. Si tu ravales régulièrement ta colère ou ta déception au travail, tu as besoin d’une échappatoire. Le sport est une bonne idée, te défouler à la maison aussi. Tu vois que tu ne seras bientôt plus maître de toi dans une situation concrète au boulot ? Isole-toi un peu pour relâcher la pression, mais conviens d’abord clairement (et calmement) à quel moment vous reviendrez sur le sujet.
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