Bye bye, les bancs d’école ! Un job, enfin ! Tu piaffes d’impatience pour te mettre au boulot et faire tes preuves. C’est beau, tout cet enthousiasme. Mais attention à ne pas écraser d’orteils ou foncer dans un mur imprévu… Avec ces quelques conseils, tu prendras un départ sur les chapeaux de roue. Intrépide, mais sans casse.

D’une certaine manière, nous le savons tous. Avoir des bons points à l’école n’a rien à voir avec être efficace au travail. Il y a une grande différence entre connaître des choses et savoir les mettre en pratique. Cela fait peser une pression considérable sur les épaules des starters. Si tu étais un bon étudiant, tu dois maintenant poursuivre sur cette lancée dans la vraie vie… Et si tu n’étais pas le premier de classe, tu as maintenant l’opportunité de montrer ce que tu vaux. Stress, stress, stress ? Inutile. Garde ces quelques conseils à l’esprit, et tout se passera bien.

1. Quand on est futé, on pose des questions

Certains collègues prennent un malin plaisir à faire comprendre aux bleus qu’ils ne sont pas encore tout à fait dans le bain. Jargon, abréviations, indications volontairement vagues ou « oubli » d’informations essentielles (comme des mots de passe)… Des gamineries en fait. Ne pense surtout pas que tu es stupide si, au cours des premiers jours ou des premières semaines d’un nouveau job, tu poses plein de questions. Que du contraire : c’est la meilleure façon d’apprendre. Se taire dans son coin, c’est bien pire.

2. Cherche un mentor

Dans chaque entreprise et dans chaque service, il y a certaines habitudes : des choses qui se font comme ça et pas autrement. Qui doit être en cc de certains e-mails ? Que fait-on pendant les pauses ? Trinquer oui, mais comment ? Trouve un collègue auquel tu fais confiance et qui pourra t’expliquer tout cela oralement. Tous les starters ont besoin d’un mentor pour confronter leurs idées au quotidien.

3. Compte jusqu’à 3, c’est toujours utile

Tu as l’impression que c’est le moment, tu as une idée en or… Tu vois un collègue commettre une erreur et tes doigts te démangent pour la rectifier… À moins que tu n’espères te démarquer avec un résultat imprévu… Quoi qu’il en soit, si tu veux te mettre en avant, compte jusqu’à trois avant de passer à l’action. Et vois avec ton mentor si c’est vraiment une bonne idée. Dis-toi que tu as encore toute une carrière devant toi pour impressionner. Tu n’as rien à prouver au cours des premiers jours et des premières semaines. Tandis qu’un dérapage public pendant cette période serait catastrophique alors que tu manques encore d’assurance.

4. Un petit merci, c’est poli

Bon, ton idée est peut-être brillante. Ce ne serait pas la première fois qu’un jeune collaborateur au regard neuf a une inspiration fantastique ou une suggestion d’amélioration exceptionnelle. Dans ce cas, fais-en part, d’une manière positive et sans arrogance. Y a-t-il des collègues que tu dois remercier pour leur aide ou leur input ? Penses-y. Faire preuve d’ambition en tant que starter c’est bien, mais l’esprit d’équipe est tout aussi important.

5. Personne n’est parfait

Et parfois, ça te tombe sur le coin de la figure. D’un coup. Car oui, cela arrivera inévitablement. Même si tu fais de ton mieux. Même si tu te donnes à fond. Tôt ou tard, tu feras une erreur. Que cela ne t’empêche pas de dormir. L’erreur est humaine. Pour les starters comme pour les travailleurs expérimentés. Le tout, c’est de rectifier le tir et de continuer à travailler. Personne n’est parfait, et ne devrait l’être.