job blues
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Tu l’as enfin trouvé ! Le fameux job de tes rêves ! Celui qui a été fait pour toi, avec ton nom écrit en grand en lettres de néon. Tu débordes d’enthousiasme les premiers jours... puis c’est la douche froide. La réalité n’est qu’une pâle copie de ton rêve. Ne laisse pas le blues du nouveau job t’étouffer. 6 conseils pour le prévenir ou le guérir...

Plus on prend de la hauteur, plus la chute est rude. Ce n’est pas une loi de la physique (ou si ?), mais bien une loi de la gestion des attentes. Traduction libre : les attentes très optimistes sont dangereuses. Tu peux bien sûr te réjouir de ton nouveau job, qu’il s’agisse de ta première aventure sur le marché du travail, d’un saut dans l’inconnu après de longues hésitations ou d’une belle opportunité qui a croisé ta route. Mais ne te monte pas trop le chou et garde le canon à confettis au fond d’un tiroir pendant un moment. Cela t’aidera à éviter ou à limiter le blues du nouveau job.

1. Fais ton Claude Monet

Tu as dans la tête une image très précise de ce à quoi ressemblera ton nouveau job ? Tu vois déjà les rides du sourire se dessiner sur le front de tes futurs collègues et la main parfaitement manucurée avec laquelle ta patronne te donnera chaque jour une petite tape dans le dos ? Le moment est venu d’adopter une autre vision de l’avenir ! Une vision esquissée avec les coups de pinceau vagues des peintres impressionnistes. En tant que jobtismiste, tu peux tracer les contours de ton nouveau job avec optimisme, mais ne colorie pas tous les détails. Laisse un peu d’espace blanc pour la réalité.

2. Fais attention à la fausse nostalgie

Nous n’apprécions certaines choses que lorsque nous ne les avons plus. À ton ancien boulot, tu te fichais du réfectoire ensoleillé où les tyrans régnaient en maître. Ce n’est que maintenant que tu manges ton sandwich face à un mur en béton que tu remarques la différence. Tu as la nostalgie des aspects positifs de ton ancien job, que tu remarquais à peine auparavant ? C’est le meilleur moyen d’emprunter l’autoroute qui mène au blues du nouveau job. Il faut toujours un peu de temps pour s’habituer à un nouveau travail. Relève ce défi au lieu de romancer le passé !

3. Reste connecté(e) à la réalité

Un nouveau job peut donner un nouvel élan à ta vie, mais ce n’est pas la solution magique à tout. Tu es en médiation de dettes ? Tu en as par-dessus la tête du coronavirus ? Tu as une faible estime de toi ? Tu devras tôt ou tard affronter cet éléphant rose. Sinon, tu continueras à passer indéfiniment d’un job à l’autre, en te demandant éternellement : « Pourquoi cet éléphant est-il encore là ? ».

4. Fais preuve d’initiative

Parfois, tu sais exactement ce qui provoque ton blues du nouveau job. Tu avais espéré plus d’autonomie. Ou des tâches plus variées. Tu peux en faire le deuil en silence ou (essayer d’) y faire quelque chose. Il n’y a pas de meilleur moment pour façonner un emploi à ton image que les premières semaines. Sors de ta coquille et veille à ce que ton chef d’équipe connaisse ton visage (et tes ambitions). Tu es la personne idéale pour modeler le contenu de ton nouveau job ! Selon nos études, la satisfaction au travail commence par une quantité suffisante de variation, d’autonomie et de défi. De quoi donner forme à ton modelage...

5. Concentre-toi sur les points de lumière

Le blues du nouveau job n’est pas une brise de déception qui souffle de temps à autre sur toi, mais une épaisse couverture de désillusion sous laquelle il devient de plus en plus difficile de respirer, malgré toutes les astuces ? C’est possible. L’erreur est humaine, même en ce qui concerne tes projets de carrière. Regarde ta situation d’un œil aussi positif que possible et compte les raisons de ne pas démissionner pour l’instant. Si tu en coche deux ou trois, tu sauras à nouveau pourquoi tu t’accroches (encore un peu). Et si tu projettes un revirement à 180° pour ton prochain job, n’hésite pas à en discuter avec un consultant Tempo-Team !

6. Laisse-toi surprendre (et étonne-toi)

Rien n’est plus confortable qu’une paire de chaussons déjà bien portés. Parfois, le blues disparaît de lui-même quand ton nouvel emploi perd un peu de sa nouveauté. Tu peux essayer de façonner ta vie à ton image (voir conseil 4), mais – flash info pour les maniaques du contrôle ! – tu peux aussi lâcher un peu prise. Prends le temps de découvrir tranquillement les possibilités de ta nouvelle fonction, entreprise ou situation professionnelle. Qui sait quelle surprise t’attend encore ?

PS: Ees-tu à ta place dans ton job ? Et des offres d’emploi toutes fraîches pour – encore – un nouveau défi.