optimisme
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Tout avec modération, disaient les anciens Grecs. Et tu sais quoi ? Ces philosophes de l’Antiquité avaient raison. Nous sommes tous pour l’optimisme et pour plus de plaisir au travail, bref pour le jobtimisme. Mais sans contrainte ni pression ! Grâce à ces conseils, tu peux jeter un regard plein d’espoir et réaliste sur ton job. Parce qu’il arrive à tout le monde d’avoir un « jour sans ».

Tu as peut-être déjà entendu les termes « positivité toxique » ou optimisme forcé. Tu sais, quand tu te sens obligé(e) de sourire, alors qu’en fait, tout ne va pas si bien que ça pour toi. Cela touche beaucoup de monde, surtout en cette période de coronavirus. D’un côté, nous nous disons avec fermeté : « Tout le monde a du mal, je dois être fort(e) ». D’un autre côté, il y a aussi la pression de notre entourage : « Courage, ce ne sera pas si terrible. Il faut rester positif ! » Une banalité pleine de bonnes intentions avec laquelle ta famille, tes amis ou tes collègues tentent de balayer tes idées noires.

Ce n’est pas bon. Nous avons besoin de résilience pour sortir de situations difficiles. Et la résilience suppose un état d’esprit positif et une vision réaliste. Après tout, l’optimisme est un choix, pas une obligation. Avec ces conseils, tu peux rester honnête, avec toi-même et avec les autres.

Un(e) collègue souhaite te dire ce qu’il/elle a sur le cœur ?

Montre-toi patient(e) et empathique – Tant de personnes cherchent une oreille attentive et un esprit ouvert... Leïla te parle encore une fois de l’agitation qui règne chez elle pendant le confinement ? Ne l’envoie pas balader et ne porte pas de jugement immédiat. Laisse-la parler et essaie de comprendre vraiment ce qui la tracasse.

Une histoire n’est pas un tour de passe-passe – Quand quelqu’un se confie à toi, tu ne dois rien faire – sauf l’écouter. Tu n’as pas à résoudre le conflit entre Lisa et son boss, et tu n’es pas le psychologue qui doit soulager Vincent de ses angoisses. Personne ne s’attend à ce que tu connaisses la formule magique qui fera que tout ira bien. Évite alors de marmonner des formules magiques vides de sens (« Allez, ça va bien se passer ! »). Dis plutôt : « Je peux imaginer que c’est difficile pour toi. »

Fais un compliment – Les ondes positives sont contagieuses. Si ton collègue traverse une mauvaise passe, ne le force pas à être joyeux. Tu peux bien sûr toujours montrer le bon exemple. Fais un compliment sincère (« Je pense vraiment que tu fais de ton mieux ») et répands une note de jobtimisme.

Tu as les idées noires ?

C’est permis – Tout ce bazar du coronavirus te met parfois en colère, t’effraie ou te rend triste ? Ne refoule pas ces sentiments, laisse-les sortir. Sois aussi indulgent(e) avec toi-même qu’avec les autres. Trouve un exutoire – comme le sport, une bonne papote ou une nuit réparatrice – et lâche du lest. Tu ne peux pas ignorer le monstre sous ton lit, mais tu peux le guider jusqu’à la sortie.

Démêle les faits des interprétations – Tes premières émotions se sont calmées ? Jette un regard réaliste sur tes pensées. « Je vais sûrement perdre mon job » n’est pas un fait, mais une attente. « Il y aura des licenciements à cause du coronavirus » est un fait. Pour garder ton sang-froid en temps de crise, concentre-toi de préférence sur les faits. Ne te laisse pas démonter par les scénarios apocalyptiques. Pense : « Que sais-je avec certitude, ici et maintenant ? »

Choisis bien tes lunettes – Une fois que tu t’es concentré(e) sur les faits, il te reste encore un choix. À travers quelles lunettes regardes-tu la réalité ? Optes-tu pour une monture ensoleillée ou pas – et pourquoi pas ? Peut-être que ton état d’esprit n’est pas au beau fixe, mais plutôt du côté sombre. Sache que tu peux changer les choses. Et avec un état d’esprit positif, ton (j)o(b/)ptimisme vient de l’intérieur !

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