Un entretien d’embauche réussi ? Cela ne dépend pas uniquement du candidat, mais aussi de vous, en tant qu’employeur. Voici 3 choses à faire & ne pas faire pour réussir cet entretien. Conseil bonus : cette discussion formelle vous permettra certainement de trouver - et de garder - le bon candidat.

1. À FAIRE : Soyez bien préparé

Règle numéro 1 pour un entretien d’embauche ? Suivez la même approche pour chaque candidat. Relisez d’abord bien la description de fonction. Parcourez les exigences du poste par ordre d’importance. Quelles valeurs et qualités doit réellement posséder votre nouveau collaborateur pour devenir un élément à part entière de votre équipe ? Et quelles caractéristiques constituent un point intéressant sans être réellement indispensables ?

Vous aurez ainsi non seulement un fil conducteur pour mener votre entretien mais vous saurez aussi à l’avance comment vous voudrez interroger le candidat. Cela vous évitera d’oublier de demander certaines informations. Avec une bonne préparation, vous pourrez mieux comparer les différents candidats (comprenez, ne pas mélanger les pommes et les poires).

Conseil bonus :

Traiter les candidats comme des clients. En effet, décrocher un job, c’est comme acheter un produit ou un service. Saviez-vous que près de 66 % des candidats partagent leur irritation liée à une mauvaise expérience avec leurs proches ? Pire encore, ils en parlent sur les blogs ou réseaux de recherche d’emploi. Traitez donc les candidats avec le même respect et service </b> que les clients : soyez à l’heure, sachez à qui vous vous adressez, ayez une tenue correcte et soyez poli. Les candidats le font également pour vous. Vous éviterez ainsi d’avoir une mauvaise image. Mieux vaut prévenir que guérir !

2. À NE PAS FAIRE : Ne comptez pas (uniquement) sur vous-même

Vous cherchez le candidat qui correspond le mieux à la fonction ET à votre entreprise. Laissez donc les personnes les plus compétentes pour juger mener l’entretien. Ce n’est pas (tout à fait) vous ? Demandez aux personnes concernées de le faire ou demandez à un collègue de réaliser l’entretien d’embauche avec vous. Il peut s’agir d’un autre manager, un collègue qui fait le même travail ou quelqu’un avec qui le candidat devra collaborer étroitement. Il y a plus dans deux – ou trois – têtes que dans une seule.

Il faut aller vite ? Le fait d’être à deux dès le début du processus vous permettra d’éviter un entretien supplémentaire. Quoi qu’il en soit : les experts en la matière ne doivent jamais être absents lors de ce processus de recrutement essentiel.

Conseil bonus :

Plus de temps ? Donnez au candidat la chance d’expérimenter réellement le job, via un court stage, une journée d’essai, une période de stage (d’observation). L’idée est de permettre au candidat de tester le job réellement, de joindre le geste à la parole. Car oui : en tant qu’employeur, vous avez le droit de dire « oui » (ou « non ») à la fin de cette période de test. Mais le travailleur aussi a le droit de s’impliquer pleinement - une fois embauché - dans son nouvel emploi. Et cette implication est la priorité numéro 1 pour que les collaborateurs restent plus longtemps à vos côtés, selon notre Red Report.

3. À FAIRE : Mettez le candidat à l’aise

La plupart des demandeurs d’emploi sont nerveux lors d’un entretien d’embauche. Proposez-leur quelque chose à boire et commencez l’entretien sur un ton léger . Par exemple, une question informelle comme « Avez-vous trouvé facilement ? ». Ne vous asseyez pas non plus directement en face de la personne, mais en biais. Faites une touche d’humour pour briser la glace. Et surtout : n’oubliez pas qu’un entretien d’embauche n’est pas un interrogatoire. Détendez l’atmosphère avec quelques questions simples: En quoi consistait votre ancien job ? Quelle est votre expérience pertinente ?

Conseil bonus :

Ne vous laissez pas déranger : Un entretien d’embauche doit se mener dans le calme. Smartphone en mode silencieux et porte fermée. Prévenez vos collègues que vous ne voulez pas être dérangé. Cela vous permettra, à vous et votre candidat, de rester concentrés.

4. À NE PAS FAIRE : Ne posez pas uniquement des questions-types

Des questions telles que « Que savez-vous de notre entreprise ? » et « Pourquoi voulez-vous travailler ici ? » sont évidentes. Le candidat aura forcément une réponse toute faite – tout droit tirée des livres. Posez également des questions spécifiques qui testent la pensée orientée solution, les aptitudes personnelles et le sens des affaires du candidat. Dressez d’abord une liste de questions ouvertes et fermées. Présentez au candidat quelques scénarios liés au travail, comme: «Que feriez-vous si?». 

Écoutez attentivement les réponses. Bien sûr, vous pourriez être tenté de vous focaliser sur la question suivante mais ce serait perdre des informations essentielles. Quelque chose ne vous semble pas clair ou vous voulez plus d’informations ? Demandez des exemples pratiques. Posez également 2 questions simultanément : le candidat peut alors choisir la question qu’il préfère.

Conseil bonus :

Le candidat élude votre question ? Reformulez-la afin d’obtenir une réponse complète. Faites attention aux questions d’ordre privé : posez-les uniquement si elles sont en lien avec la fonction. Voici quelques questions à ne pas poser. Enfin, évitez les questions « bizarres ». Concrètement : ne rendez pas l’entretien inutilement difficile ou stressant en posant des questions dérangeantes ou trop excentriques. Par exemple : « Que pensez-vous de la couleur bleue ? » Cela vous paraîtra peut-être amusant mais vous donnera peu d’informations pertinentes sur le candidat, non ?

5. À FAIRE : Écoutez plus que vous ne parlez

Évitez de monopoliser la parole. Pensez évidemment à vous présenter brièvement ainsi que l’entreprise et le job. Et vous avez le droit de poser des (nombreuses) questions mais de manière générale,  laissez le candidat parler un maximum.Plus vous le laisserez parler, plus vous pourrez vous forger une image complète à la fin de l’entretien.

N’oubliez pas de demander au candidat s’il a des questions : vous saurez ainsi directement ce qu’il estime important. En général, un bon candidat posera instinctivement des questions spécifiques.

Conseil bonus :

Vous prenez la parole ? Vendez votre entreprise au candidat. C’est tout aussi important. Vantez les conditions de travail attrayantes. Mettez en évidence à la fois les possibilités de carrière et les valeurs et normes. Dites pourquoi les collègues aiment travailler chez vous et parlez de l’ambiance de travail. Aujourd’hui, l’ambiance de travail et l’engagement social sont tout aussi importants que la fonction et le salaire. 

6. À NE PAS FAIRE : Ne jugez pas trop vite

Le grand piège des recruteurs : ils jugent trop vite. C’est une réaction humaine : c’est dans notre nature d’émettre un jugement directement sur une situation ou une personne qui se présente devant nous. Souvent, cette première impression contient une part de vérité mais il nous arrive aussi souvent de nous tromper. Peut-être avez-vous envie d’écarter un candidat parce que sa tenue vestimentaire dénote ? Ou justement de l’embaucher parce qu’il s’exprime aisément ? 

Attendez avant de juger et ne portez un jugement qu’après l’entretien. Relisez calmement les réponses du candidat après l’entretien et évaluez-les de manière objective. Cela vous évitera d’éliminer trop rapidement des diamants bruts : voilà le véritable piège avec la pénurie sur le marché du travail.

Conseil bonus :

Prenez des notes. Un entretien d’embauche passe très vite. Vous posez vos questions et le candidat y répond. Prenez des notes ! Quelque chose vous a frappé dans le comportement ? Vous avez été touché par une anecdote particulière ? Prenez-en également note. Vous pourrez ainsi prendre votre décision sur la base d’informations détaillées et non sur une impression générale.

Terminez sur une note positive

Pensez-y : un entretien d’embauche demande de l’énergie et de la concentration, tant à vous qu’au candidat. Limitez donc l’entretien à maximum une heure. Vous disposez de suffisamment d’informations ? Remerciez le candidat pour son temps et son intérêt. Énumérez ensuite brièvement les prochaines étapes dans le processus de sélection. Terminez sur une note positive, mais ne donnez pas de faux espoir si le candidat n’a aucune chance. Enfin, informez également le candidat s’il n’a pas obtenu le poste et précisez pourquoi : un petit effort qui fait une grande différence – et qui booste votre image d’employeur.

Vous avez la conviction d’avoir rencontré le candidat idéal ? Super ! Veillez dans ce cas à prévoir un bon processus d’onboarding, même si celui-ci se déroule encore (en partie) en ligne en cette période post-coronavirus. Votre nouveau talent pourra ainsi rapidement intégrer votre équipe. Bonne chance!

Externalisez le recrutement et la sélection

La théorie énoncée ci-dessous vous parle mais vous n’avez ni le temps ni l’expérience pour gagner la guerre des talents/d’expérience seul ? Pensez alors à externaliser le recrutement et la sélection – par exemple au service Excelsia de Tempo-Team.

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